6 octobre 2008
1
06
/10
/octobre
/2008
13:38
Retour
À travers la magie des couloirs des vibrations inouïs
La navette glisse tisse un texte au néon
Lapin pend hors de sa peau
Il dit que son vrai nom n’est pas son vrai nom
Langues de chats félines aux secrets des fourrures
Regard au vélo dans la cour
À travers les pays à travers le temps à travers le verbe
Vieil encrier dans lequel le fer cherche le mot le plus acéré
Un peu du poudre stérile de nos vies échangées
Le bruyant capharnaüm des cités prend des apparences de
Jugement
L’astre s’approche immense dans l’œil-de-bœuf
Le hasard seul m’a-t-il conduit rue des Matinales
Et soudain le cœur finit par battre
Espérance