De l'âge de glace au thermonucléaire
Notre "première" frontière a été celle du champ, il fallait rester sur place et le défendre contre les prédateurs, humains, mais aussi végétal et animal.
Il n'est donc pas besoin d'être un grand scientifique pour affirmer le réchauffement climatique. Ensuite, déterminer la part de l'humain dans ce qui semble être une accélération de ce réchauffement est secondaire.
Nier l'action de la population humaine sur l'environnement depuis quelques siècles relève de la mauvaise fois ou d'intérêts particuliers.
Vouloir déterminer par avance un calendrier de ce réchauffement et de ses conséquences est tout aussi aléatoire.
En revanche, dire que la croissance (verte ou d'une autre couleur) et la consommation sont des solutions au problème est tout simplement humanicide.
Dire que le capitalisme et la spéculation financière apporteront des solutions viables à l'avenir de l'humanité sur la planète terre est pour le moins suicidaire.
Alors, laisser faire et attendre un nouveau déluge, celui de "l'accident" nucléaire ou de la monter des eaux ?
Ou, faire preuve d'un peu d'intelligence (propre de l'homo sapiens ?) et imaginer, inventer un nouveau mode de vie sur terre, une nouvelle idéologie des rapports humains à sa planète ? Nos politiques et beaucoup de nos scientifiques ne raisonnent qu'à très court terme (d'une élection l'autre, d'une promotion, d'un passage télé...).
Un nouveau projet de vie sur terre est-il possible ?
L'âge de pierre semble bien être derrière nous, celui des mégapolis devant...
Ce vingt-et-unième siècle sera-t-il celui de l'extinction de l'espèce humaine ou celui d'un nouveau départ, le néo'urbanitique, néopolis, néoénergétique, néohumaniste ?
La question est ouverte, les réponses à trouver.
Vite !