4 mars 2008
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13:08
Nuits V
Levé matin sans entrain sans entretien
matin chagrin gris sans souris
queue basse lasse posée sur le bitume
et quand la bitte hume vous joue détour
ça sent le grain le pot au noir
laisser venir laisser monter
l’outarde sur le balcon
une bonne farce
un pied de nez paquet
rouler dans l’onde de la panne urge
plonger dans la friture
éteindre le zob scène en sortant
Une main d’hier serre acide hulule
remontée du haut des noms crus aoc
farfouille trifouille quarfouille carandouille
à croire qu’il est encore possible
d’avoir faim
vide vie d’ange bourré de haut en bas résilles
cacadoigts dans l’nez temps pire
faire la chasse tirer à vu
sans le sou pire que quoi quoi croa crabe
de travers au passage présage
du Nordouest où est on s’en fou
ne pas rester planté là
alors aller marcher au marché
dans les étoiles pâles
et s’en mettre plein les pieds
porter le bonheur extinction des
rien n’est moins sûr que certaines
les aime en maillot de pain
les préfère en gratin
il se pourrait vraiment que j’ai faim
la mater au chant de l’heure
laisser bouillir à petite faux
en draps peau en six trouilles
un lent terne ment le clair ombilic déglingue
et la pèle flotte au bord du trou inconnu
passer le cap de la page folle foireuse
charpie des mots j’t’aime
prise encre deux os
hache deux os ça passe ou ça casse
c’est dit cesser de tourner autour du pot
au feu les pompiers
c’est comme quand au petit matin
je pisse sans fin dans mes rêves
J’ai faim
Levé matin sans entrain sans entretien
matin chagrin gris sans souris
queue basse lasse posée sur le bitume
et quand la bitte hume vous joue détour
ça sent le grain le pot au noir
laisser venir laisser monter
l’outarde sur le balcon
une bonne farce
un pied de nez paquet
rouler dans l’onde de la panne urge
plonger dans la friture
éteindre le zob scène en sortant
Une main d’hier serre acide hulule
remontée du haut des noms crus aoc
farfouille trifouille quarfouille carandouille
à croire qu’il est encore possible
d’avoir faim
vide vie d’ange bourré de haut en bas résilles
cacadoigts dans l’nez temps pire
faire la chasse tirer à vu
sans le sou pire que quoi quoi croa crabe
de travers au passage présage
du Nordouest où est on s’en fou
ne pas rester planté là
alors aller marcher au marché
dans les étoiles pâles
et s’en mettre plein les pieds
porter le bonheur extinction des
rien n’est moins sûr que certaines
les aime en maillot de pain
les préfère en gratin
il se pourrait vraiment que j’ai faim
la mater au chant de l’heure
laisser bouillir à petite faux
en draps peau en six trouilles
un lent terne ment le clair ombilic déglingue
et la pèle flotte au bord du trou inconnu
passer le cap de la page folle foireuse
charpie des mots j’t’aime
prise encre deux os
hache deux os ça passe ou ça casse
c’est dit cesser de tourner autour du pot
au feu les pompiers
c’est comme quand au petit matin
je pisse sans fin dans mes rêves
J’ai faim