12 août 2008
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Voyager
avec dans la poche un appareil photographique numérique, gadget passe partout, et en regardant le résultat des photos je m’aperçois que c’est la conjonction conjoncture momentuelle qui m’a fait
prendre des photos.
Celles que je n’ai pas prises sont celles qui étaient à prendre. Je veux dire par là que les images que j’ai conservées dans la tête, les couleurs, les émotions, ne sont pas dans l’appareil, à tel point qu’en découvrant les photos je me demande : Il en manque, il me semblait pourtant avoir pris celle-ci et elle-là. Et non.
Avec le reflex argentique, je me le trimballais partout, et quand je voyais une photo, je prenais le temps de la fabriquer, de la saisir.
Avec ce petit machin, je crois que j’étais bloqué par le fait qu’il n’y a pas à mettre son oeil au viseur et à cadrer, d’inventer son image. Il n’y a pas non plus cette sensation de rareté, de ... , même si j’étais limité par les piles, je ne savais pas combien de photos j’avais faites, pourquoi compter quand il y a plus de 500 vues en réserve. (si quelqu'un veut m'offrir un réflex numérique... : < ))
Celles que je n’ai pas prises sont celles qui étaient à prendre. Je veux dire par là que les images que j’ai conservées dans la tête, les couleurs, les émotions, ne sont pas dans l’appareil, à tel point qu’en découvrant les photos je me demande : Il en manque, il me semblait pourtant avoir pris celle-ci et elle-là. Et non.
Il était une fois au farouest...
Cette suite de photos raconte une histoire parcellaire et tributaire des piles et de la possibilité, envie de sortir l’appareil.
En fait je n’ai pas fait de photos, mes photos, j’ai capturé des situations, des moments, des portraits, des cartes postales. Non sans intérêt,
pour le souvenir, garde mémoire, carnet de voyage.
Le poète en pleine action...
Ça me rappelle mon premier Instamatic, j’avais une dizaine d’années et je balbutiais, essayant, tâtant de l’image. J’imagine qu’il va me
falloir un temps d’adaptation, repasser par les phases d’expérimentations, d’autant que le rendu papier n’a rien a voir avec le rendu écran, ce qui ne simplifie rien.Avec le reflex argentique, je me le trimballais partout, et quand je voyais une photo, je prenais le temps de la fabriquer, de la saisir.
Avec ce petit machin, je crois que j’étais bloqué par le fait qu’il n’y a pas à mettre son oeil au viseur et à cadrer, d’inventer son image. Il n’y a pas non plus cette sensation de rareté, de ... , même si j’étais limité par les piles, je ne savais pas combien de photos j’avais faites, pourquoi compter quand il y a plus de 500 vues en réserve. (si quelqu'un veut m'offrir un réflex numérique... : < ))
Cherchez le druide ?
Alors qu’avec la pellicule, chaque photo était importante et unique. Je savais en permanence combien il m’en restait sur la pellicule.
Une nouvelle aventure commence, d'autant qu'il me faut maintenant déballer et apprivoiser l'imprimante... car je suis de la vieille école du siècle du papier ; un bon tiens vaut mieux que rien tu
ne tiens.