Fred : Encore une tragédie familiale, avant de se suicider un homme tue sa femme, sa belle-mère et ses deux gosses.
Pat : Pour la belle-mère c'est peut-être compréhensible, pour sa femme, ils ne s'entendaient peut-être plus, mais pour les gosses ?
Fred : Les médias parlent de problèmes professionnels.
Pat : C'est un peu comme pour le dopage dont on parlait hier, encore un type qui ne supportait pas de ne pas être à la hauteur.
Fred : De là à tuer toute sa famille !
Pat : Il devait avoir un égo surdimensionné.
Fred : Tu veux dire qu'il ne pouvait imaginer ses enfants lui survivre après son suicide ?
Pat : Il ne pouvait imaginer le regard de sa femme et de ses enfants s'il s'était retrouvé au chômage, et comme il était le Pater-patriarche, en quelque sorte un dieu, il a effacer sa « création » de la surface du monde.
Fred : Et la belle-mère se trouvait là, elle y est passée.
Pat : Et pour sa femme, il a dû se dire que la laisser vivante après avoir tué les enfants ce n'était pas sympa.
Fred : Alors que tout le monde aurait pu être heureux sans lui.
Pat : On ne le saura jamais, mais c'était peut-être ce qu'il ne supportait pas, d'imaginer sa famille heureuse sans lui.
Fred : Sans doute il a fait ça sur un coup de tête, un coup de folie.
Pat : Difficile à croire, tuer quatre personnes à l'arme blanche et ensuite chercher un corde pour se pendre...
Fred : Ce sont toujours des hommes qui tuent.
Pat : Dieu est un homme.