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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 12:46

 



Pat : pouffffff, je devrais manger un peu plus de poisson.

Fred : Pourquoi, tu as des problèmes de mémoire ?

Pat : J'arrête pas d'oublier ce que je ne devrais pas oublier, le nom des gens, les titres des livres et des films, ce pourquoi je suis devant ce foutu placard et que je ne sais plus ce que je suis venu chercher...

Fred : Moi aussi ça m'arrive, le truc c'est de ne jamais reporter à plus tard, faire immédiatement, ou alors tu notes sur un bout de papier.

Pat : L'inventeur du post'it doit être multimilliardaire, sauf que moi j'écris sur n'importe quoi qui me tombe sous la main... le problème c'est de ne pas perdre le bout de papier !

Fred : Tu le mets dans ta poche, ou alors toujours au même endroit, faut te conditionner, te fabriquer des repères immuables. Le gros agenda qui ne change jamais de place, ou l'os à moelle pour les clés, plus c'est gros moins tu oublies !

Pat : Je me vois bien noter la liste de mes courses sur le dos d'un éléphant et partir faire mon marché avec lui.

Fred : Entre l'éléphant et la feuille pliée en quatre que tu sens dans ta poche, y'a une marge.

Pat : Sauf si entre temps je change de pantalon et que je fais une lessive...

Fred : Là, tu cherches la petite bête, ça frise la mauvaise fois.

Pat : Sauf que ça m'est déjà arrivé en vrai.

Fred : Ou alors tu apprends par cœur, tu répètes en boucle, tu fais un nœud à ton mouchoir, tu fais une croix au feutre rouge au creux de ta main...

Pat : Y'a aussi la solution de vivre dans l'instant présent, genre moine zen, et arrive ce qui arrive.

Fred : Aussi, oui, sauf que faut pas avoir autre chose à faire.

Pat : C'est un choix de vie...



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(enregistrement artisanal par l'auteur)
La version audio est parfois différente de la version texte.
La raison pourrait en être une persistance des brumes textuelles.
Les poèmes sont des plaques tectoniques, ils bougent, se choquent, s'entrechoquent, emmagasinent de l'énergie, cela produit des failles de sens, des cratères néologiques, parfois aussi des tremblements de vers, des tsunamis sémantiques…