Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 16:16
03 09 08

J - 29

L’orage gronde.

Un spectateur, on peut toujours imaginer qu’il y en aura au moins un.
S’ils sont plus nombreux c’est plus compliqué, tous les spectateurs ne voient pas le même spectacle, n’en ont pas le même niveau de perception, ne suivent pas le même chemin mental, n’ont pas la même attention. J’aime bien cette idée, essayer d’écrire des textes multicouches.

à suivre,
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 17:04
02 09 08

Collection de titres encore non exhaust'yve !

Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / Et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps / Genèse 1 / La vie d'artiste / Comment ça vient / Et ce n'est pas drôle /Une heure une vie / Trivelinades / Urgences ! /

Le spectacle commence dans un mois, le 2 octobre au Carré 30 / Lyon.

L'apprentissage du texte est un peu plus difficile que prévu, quoique, la vieillerie n 'est pas vraiment une surprise et mes neurones sont un peu rouillés.
Dire aussi que le texte n’est pas encore tout à fait fini d’écrire, il manque une nécrologie… mais chut, c’est encore top secret.

Ne pas oublier de signaler la présentation de saison qui aura lieu mardi prochain, donc le 9 9 08 au Carré 30, c'est toujours au 12 rue Pizay 69001 – Tél :  04 78 39 74 61 ; et en fait je ne sais pas à quelle heure ça commence... ?
Renseignements pris c’est à 19 h.

Il y a un blogue, voir la rubrique : Liens
Partager cet article
Repost0
27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 16:03
Déclinologie

Jazz cuivré     tambours du     didjiridu
Nous sommes tous des enfants d’immigrés
Tout est à nous   rien n’est à
Qui sème la misère

Sédiments multicouches   traitement indi’vide
Sédentarisation pieds à pieds   au pied   au cul
Aucune hésitation

Comme un lézard sans mur
Peut-être est-ce du au climat spécial de ce territoire
Les mots toujours sont des planches à raboter

“Voudriez-vous faire l’amour avec moi ?"

Son bonnet se déplace de tête à tête
Une puce un poux assis sur un tabouret

Cahot
Partager cet article
Repost0
25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 17:51
21 08 08

Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / Et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps / Genèse 1 / La vie d'artiste / Et ce n'est pas drôle /Une heure une vie /Trivelinades / Urgences ! /

Pour la première fois ce matin j'ai, enfin, ressenti le petit frisson, celui qui vient quand... vous savez, le premier petit air de printemps, il fait encore froid et puis un beau matin on le sent et on est sûr que c'est lui, même s'il attendra parfois plusieurs jours ou semaines avant de revenir.
Ce frisson de l'envie de jouer, je sais qu'il repartira et qu'il reviendra, que l'angoisse et le découragement et le doute lui feront une guerre sans merci, mais en principe il finit par être le plus fort.
Ce sera un Solo, pour diverses raisons il ne m'a pas été possible de joindre les éventuels complices, et le temps filant il a bien fallu bosser sur le texte, même si la porte reste entrouverte pour une intervention extérieure.

22 08 08

Collection de titres encore non exhaust'yve !

Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / Et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps / Genèse 1 / La vie d'artiste / Comment ça vient / Et ce n'est pas drôle /Une heure une vie / Trivelinades / Urgences ! /

Dites 22. C'était ce jour fatidique, date butoir pour en finir avec le texte, en gros six semaines avant la première. C'est fait, une vingtaine de pages. Le frisson est revenu ce matin, c'est plutôt bon signe... il ne me reste plus qu'à apprendre vingt pages d'élucubrations mortiburlesques. Et de mettre tout ça en place. Un avantage peut-être en ce qui me concerne c'est que je ne fais que poser des images sur le papier, ce qui en décodé veut dire que la mise en scène globale est faite en même temps que le texte s'écrit. Il y aura bien sûr des jeux de scène qui apparaîtront en cours de répétition, notamment en fonction d'accessoires et de costumes à venir. La lumière est elle aussi déjà en place dans l'écriture. Pour le son il reste à trouver une musique de fanfare genre inauguration de monument aux morts :< )

à suivre,

23 08 08

Collection de titres encore non exhaust'yve !

Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / Et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps / Genèse 1 / La vie d'artiste / Comment ça vient / Et ce n'est pas drôle /Une heure une vie / Trivelinades / Urgences ! /

le 25 démarrage de l'apprentissage, le moment fatidique, trois semaines de solitude, de retraite du monde qui décideront si oui ou non j'en suis capable, car toujours le doute rode...
Dans le même temps il va falloir créer l'affiche et le tract, participer à la présentation de saison, et lancer la communication.
Bref, de quoi s'occuper un peu, vaut toujours mieux ça que de descendre au fond d'une mine tous les jours ou de crapahuter dans les montagnes afghanes. Ou pour dire la vrai vérité vrai, de se bourrer la gueule pour chasser la déprime existentielle chronique.

à suivre,

25 08 08 (un lundi)

Collection de titres encore non exhaust'yve !

Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / Et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps / Genèse 1 / La vie d'artiste / Comment ça vient / Et ce n'est pas drôle /Une heure une vie / Trivelinades / Urgences ! /

Entrée en apprentissage ce matin, j'avoue que depuis deux jours j'attendais ce moment avec une certaine impatience. La phase d'écriture est jouissive mais des que je sens que la sauce prend il faut que le texte s'exprime par lui-même, passe de la conception à la période foetal,  grandisse et se forme en parti de façon autonome, il m'appartient encore mais il bouge, donne des coups de pieds, apprendra vite à marcher et parler sur scène, à la fin je ne serais plus que son porte parole.
Partager cet article
Repost0
19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 09:05
Naufrage

Ça passe   ça casse   ça coule
Tout prix   tous risques   tout or    nothing

Chiens bleus troussent détroussent rebroussent retroussent
Le bout du   asphyxie   boyaux 
Turbulences  flatulences  expulsions   explo’
Vers  gros sous la croûte   ténia grégaire
Sous le manteau  
gangrène   circule

Corrections hasardeuses   douteuses   destinations

Veuillez nous excuser de ce retard
Les passagers à destination de
Vous êtes invités à
Suite à incident voyageur


Asia / Europa / Africa
Rideau de fer à nouveau
Peuples de tous les      chavirage

Urbanisation    mégapolicière

Racaille
Partager cet article
Repost0
19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 09:01
Titre (suite)

Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / Et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps / Genèse 1 / La vie d'artiste / Et ce n'est pas drôle / Une heure une vie / Urgences ! /

C'est du 02 au 05 octobre 2008 au Carré 30 Lyon

Insomnuit, cauchemars, le temps file, toujours aucun contacte avec d’éventuel(le)s complices potentiels, « potes en cieux », et de nouvelles idées pour la version Solo.

Une heure une vie.
Passer une heure sur une scène, c'est une forme de voyage, de concentré, une vie en une heure.

Everest. À chacun son sommet certains courent le monde, bougent et s’activent ; d’autres attendent le monde, le monde vient à eux. Le monde vient écouter l’histoire, celle du fond des âges, du fin fond de la nuit des temps,

Le temps dans le temps, déploiement de la théorie des tas (haricots verts, feuilles de papier...), timingue décompte,

Qu'est-ce qu'on fait là ? Vous, et moi. La question a déjà été posée, et d'autres ont apporté leurs témoignages, constructions philosophiques, pensées profondes, et au risque de répétition, mais je me contrefous de la répétition, ce n'est jamais la même eau qui coule... le même oeil, la même oreille, jamais tout à fait la même histoire.

à suivre,

Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 14:36
                            Voyager avec dans la poche un appareil photographique numérique, gadget passe partout, et en regardant le résultat des photos je m’aperçois que c’est la conjonction conjoncture momentuelle qui m’a fait prendre des photos.
Celles que je n’ai pas prises sont celles qui étaient à prendre. Je veux dire par là que les images que j’ai conservées dans la tête, les couleurs, les émotions, ne sont pas dans l’appareil, à tel point qu’en découvrant les photos je me demande : Il en manque, il me semblait pourtant avoir pris celle-ci et elle-là. Et non.


Il était une fois au farouest...

Cette suite de photos raconte une histoire parcellaire et tributaire des piles et de la possibilité, envie de sortir l’appareil. En fait je n’ai pas fait de photos, mes photos, j’ai capturé des situations, des moments, des portraits, des cartes postales. Non sans intérêt, pour le souvenir, garde mémoire, carnet de voyage.


Le poète en pleine action...

Ça me rappelle mon premier Instamatic, j’avais une dizaine d’années et je balbutiais, essayant, tâtant de l’image. J’imagine qu’il va me falloir un temps d’adaptation, repasser par les phases d’expérimentations, d’autant que le rendu papier n’a rien a voir avec le rendu écran, ce qui ne simplifie rien.
Avec le reflex argentique, je me le trimballais partout, et quand je voyais une photo, je prenais le temps de la fabriquer, de la saisir.
Avec ce petit machin, je crois que j’étais bloqué par le fait qu’il n’y a pas à mettre son oeil au viseur et à cadrer, d’inventer son image. Il n’y a pas non plus cette sensation de rareté, de ... , même si j’étais limité par les piles, je ne savais pas combien de photos j’avais faites, pourquoi compter quand il y a plus de 500 vues en réserve. (si quelqu'un veut m'offrir un réflex numérique... : < ))


Cherchez le druide ?

Alors qu’avec la pellicule, chaque photo était importante et unique. Je savais en permanence combien il m’en restait sur la pellicule. Une nouvelle aventure commence, d'autant qu'il me faut maintenant déballer et apprivoiser l'imprimante... car je suis de la vieille école du siècle du papier ; un bon tiens vaut mieux que rien tu ne tiens.

Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 10:03
Cruauté

On nous ment

Ils ont l'argent nous avons la destruction
Ils ont l'argent nous avons l'abstinence
Ils ont l'argent nous avons le nombre
Nous ne voulons pas de l'argent
Nous voulons vivre    lire libre par préférence

Déplier le plan d'une cité raturée par des allés et venus
Les photos n'ont aucun goût particulier
Foule fourmis fourmille de petits humanomorphes en attente

Finalement les règles s'usent   les lois s'obsolètent

Trouver
Partager cet article
Repost0
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 10:01
Les Mortiburlesqueries tragicocomiques de M. Trivelin / Collages et décollages poétiques / Le sens du vent, le sens de la vie / Récits d'yve III / et puis quoi encore ? ! /  La nuit des temps. / Genèse 1 / La vie d'artiste / Et ce n'est pas drôle /

Pour l’instant trois versions...
Les versions Solo et Duo sont dans la boîte, en fait assez proche l'une de l'autre. Dans la version Solo, c'est simple, je dis tous les textes, j'élimine les deux scènes dialoguées.
En revanche une version Trio me semble plus compliquée à mettre en place car pour l'instant il n'y a qu'une scène où la fille entre en jeu. Ce serait dommage de la faire camper dans les coulisses, il lui faudrait donc au moins un texte, - point de vu de femme sur la vie d'artiste, et peut-être deux ou trois interventions pour troubler un peu le ronron des deux vieux. Rien de bien difficile en somme, sauf qu'il faut raccourcir, couper le bec aux vieux, et ça c'est plus délicat. Toujours tentant de tout garder, et à trois  cela impliquerait de changer la structure même du spectacle. D'une sorte de récital brodé, on passe à trois personnages en quêtes de jeu.
La version Trio est ébauchée… sauf que les trois me plaises, il va donc falloir choisir vite.
( pour rire il faut aussi envisager une version duo mixte )

à suivre,

Partager cet article
Repost0
8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 13:05
Menace

On ne sait pas   sauf le manque

L’épaule et l’oreille attentives ouvrent et ferment la transparence
Chantent et exposent leurs plaies à la nuit

Sa mère lui a donné sept noms pour qu’il ne meurt pas

“Le centre du monde est partout”
C’est écrit au dos de sa casquette
Le récit fait parti du voyage

Vu par le petit bout
Touriste stupide à tête de ratite de base

Bancs hérissés coiffés d’homodateurs
Les ronflements perturbent la bonne marche des affaires
Petits groupes   debouts
Électrons libres piaillent en orbites cantiques

- Espace sous vidéo surveillance -

Merci de votre compréhension

Convention
Partager cet article
Repost0

Audio Vox Concept'

regroupe une suite de textes conçus et écrits pour la voix.

Mise en bouche en souffle en 3 2 1 …

  D’autres textes dans la rubrique Audio Vox
(enregistrement artisanal par l'auteur)
La version audio est parfois différente de la version texte.
La raison pourrait en être une persistance des brumes textuelles.
Les poèmes sont des plaques tectoniques, ils bougent, se choquent, s'entrechoquent, emmagasinent de l'énergie, cela produit des failles de sens, des cratères néologiques, parfois aussi des tremblements de vers, des tsunamis sémantiques…